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14 novembre 2014

Corneille : « Avec ma femme, j’ai commencé à vivre… au lieu de survivre »

http://www.corneillefans.net/2014/11/inteview-corneille-avec-ma-femme-jai.html
Encou­ragé par sa femme Sofia et son fils Merik, il s’est lancé corps et âme dans Danse avec les stars. Papa chan­teur, OK, mais papa danseur aussi…
Voici : Tu as l’air fati­gué, c’est Danse avec les stars qui te met dans cet état ?
Corneille : Oui, c’est un rythme de fou. J’ai loué un appart à Paris pendant le show, donc je dépose mon fils à l’école le matin et j’en­chaîne avec 4 heures de répé­ti­tion, le plus souvent !


C’est quoi le plus flip­pant dans DALS : les notes de Chris Marques ou sa coupe de cheveux ?
Disons que sa coupe de cheveux fait passer la pilule des notes ! (Rires)

On sent une grande compli­cité entre les candi­dats, moins chez les filles. On se trompe ?
C’est vrai pour les mecs et ça me fait plai­sir que ça se voit. Pour les filles, je pense que ça s’ex­plique par cette pres­sion de dingue que vous avez. Nous, si on rentre avec un petit embon­point, on se dit, cool, on va pouvoir le perdre tranquille pendant le show et personne ne pointe le truc du doigt. Mais pour vous les filles, on ne parle que du poids de l’une, des rides de l’autre, c’est atroce !

Et ton fils, il regarde DALS ?
Ah oui ! D’ailleurs, quand il a su que j’al­lais faire l’émis­sion, du haut de ses 4 ans et demi, il a voulu m’ap­prendre à faire des pirouettes ! (Rires)

Ton fils n’a que 4 ans, mais vu que tu l’évoques dans DALS et qu’il la regarde, on imagine que tu as dû lui parler de la dispa­ri­tion de ta famille lors du géno­cide rwan­dais ?
En fait, dans sa crèche, un petit garçon de 3 ans est décédé et c’était la première fois qu’il était confronté à quelqu’un qui part. Il a fait le lien avec les photos de mes parents qu’il voyait à la maison. Il est trop tôt pour que je lui explique le géno­cide, mais il sait qu’ils ne sont plus là et qu’il y a de la tris­tesse derrière.

Au début, tu t’ex­pri­mais faci­le­ment sur ton drame person­nel, mais tu es tombé ensuite en dépres­sion. Tu l’ex­pliques comment ?
Avant d’être connu, je vivais mon drame sans avoir à le racon­ter à tout le monde. Quand je marchais dans la rue, il n’était pas écrit « survi­vant du Rwanda » sur mon front. Du coup, je n’avais pas vrai­ment à le confron­ter. Ma soudaine noto­riété m’a mis face à mon déni. Je montais sur scène tous les soirs face à ces gens qui m’en­voyaient de l’amour, et après je replon­geais dans un état sombre, vide, dépres­sif. Ma vie sociale ne rimait à rien, je ne goûtais à rien en dehors de la musique, et la musique ne remplit pas une vie. Alors, j’ai tout arrêté et j’ai compris qu’il fallait que je me prenne en main et ça passait par une théra­pie… et par l’amour.

Et Sofia est entrée dans ta vie…
Oui et c’était un cadeau du ciel. Je l’ai rencon­trée et cinq mois après, je lui deman­dais de m’épou­ser telle­ment c’était une évidence. C’était la première fois que j’ou­vrais ma porte à quelqu’un, que je bais­sais ma garde.

Depuis quelque temps, on sent aussi que tu t’au­to­rises tes racines afri­caines, les sons afri­cains…
Tout à fait. C’est un appel depuis quelques années, sans doute parce que la musique est le seul lien que je contrôle avec mon pays d’ori­gine.

A une époque, tu repro­chais aux stars US d’adop­ter des petits Afri­cains… C’est encore le cas ?
(Il coupe) A cette époque, j’étais en colère contre beau­coup de choses! (Rires) J’ai mis de l’eau dans mon vin. J’avais fait un voyage avec Sofia au Malawi pour l’Uni­cef et les enfants victimes du sida. J’étais là en tant qu’ob­ser­va­teur, mais en rentrant j’ai lu partout : « Corneille, artiste engagé. » On m’a encensé comme si j’avais trouvé une cure et ça m’a énervé parce que je n’avais vrai­ment rien fait ! Ça m’a profon­dé­ment gêné. Le côté victi­mi­sa­tion des petits Afri­cains et la façon dont on raconte l’Afrique égale­ment.

Pour finir, toi qui a parti­cipé aux albums Fore­ver Gent­le­men, qui est le plus grand gent­le­man ?
Sting ! Le mec, même en short et en tongs, il a la classe ! (Rires)

Et ta femme, la première fois que tu l’as draguée, tu étais en mode gent­le­man ou en mode lour­daud ?
Plutôt gent­le­man, elle pourra vous le dire. Par contre, j’y suis allé en avant puis à recu­lons… l’amour fait peur aux hommes. On sait parler de foot, mais on est défi­cients quand il faut parler de nous. Ça m’a foutu la trouille, mais je savais que c’était elle et j’ai balayé mes habi­tudes de vieux garçon. Avec Sofia, j’ai commencé à vivre… au lieu de survivre.

Source : Voici.fr
 
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