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Chanteur, homme d'affaires, producteur, agent, Jay Z est aussi
le mari de la chanteuse Beyoncé. C'est le chanteur hip-hop qui détient
le record du plus grand nombre d'albums numéro un par un artiste solo
sur le Billboard 200. C'est un représentant de la culture noire aux
États-Unis qui a su présenter une autre image du jeune Afro-Américain au
passé délinquant. Patrick Masbourian reçoit un de ses admirateurs, le
chanteur soul Corneille.
De passage à Montréal le
vendredi 24 janvier, à l'occasion de sa tournée The Magna Carta world
tour, le rappeur Jay Z a vendu 75 millions d'exemplaires de ses 12
albums. Corneille l'a connu en 1995, peu avant la sortie son premier
album qui, selon lui, est considéré encore aujourd'hui comme un des
meilleurs albums hip-hop de tous les temps. « Je trouvais déjà qu'il se
distinguait artistiquement de ses contemporains. »« Je l'aime pour ce
qu'il est comme représentant de la culture hip-hop et pour la culture
noire en général. »
« Jay Z, c'est quelqu'un qui a vendu du
crack dans son ghetto à New York, qui a évité la prison plusieurs fois
et qui a trouvé comme porte de sortie le hip-hop. » Corneille admire,
notamment, sa longévité dans le métier : « Le hip-hop est un genre
musical dans lequel on vieillit mal. » Selon lui, Jay Z a su comme nul
autre se renouveler et s'adapter.
Corneille admire aussi
l'homme l'affaires qui est devenu un joueur important dans l'industrie
de la musique et du sport professionnel. « Il a été le premier rappeur à
devenir un vrai cadre dans l'industrie de la musique et à produire des
choses qui se sont avérées viables. » Parti de rien, Jay Z a bâti un
empire et est devenu aujourd'hui un modèle de réussite pour la société
américaine.
Source : ici.radio-canada.ca