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Entre le nord et le sud, entre soul, reggae, rap, afro beat ou R’n’B, Corneille fait la synthèse sur son sixième album.
On a découvert Corneille en 2002 avec Parce qu’on vient de loin. Succès fulgurant. Six albums plus tard il fait la synthèse dans Entre le nord et le sud.
« Entre nord et sud », c’est une synthèse de vous, de vos origines, de votre parcours, de vos influences…
C’est ça. Pour moi chaque album est un prétexte et une occasion d’aller plus loin dans la quête de mon identité, de qui je suis. Sur cet album je me trouve vraiment. Autant au niveau des thèmes qu’au niveau de la musique et du son. J’assume cette dualité entre l’Afrique où j’ai grandi et la culture occidentale, afro américaine qui m’a éduqué, finalement. J’ai passé beaucoup de temps à essayer de trouver ce titre. On y a réfléchi ensemble avec Sofia, mon épouse, avec qui j’ai écrit les textes.
Écrire avec votre femme. Ce n’est pas une première…
On a commencé avec un album en anglais pour elle. J’avais composé la musique et elle avait écrit les textes. Ça m’a ouvert d’autres horizons. Ce qui m’anime, ce qui me fait vraiment vibrer c’est d’abord la musique, la mélodie… Je me sers des mots par nécessité parce qu’il faut que je raconte de la manière la plus claire possible les histoires que j’ai en tête. Donc avoir quelqu’un qui est très doué avec les mots et qui en plus me connaît très bien, plus que n’importe qui, m’aide à prendre du recul, me permet de me concentrer à 100 % sur ce que j’aime le plus : la musique. Ca fait trois albums que ça dure. Je me suis attaché à cette façon de travailler.
Il y a beaucoup de styles musicaux, du hip-hop au reggae. Et ils varient en fonction des invités, plus rap avec Youssupha, afro beat avec Ice Prince…
Faut que ça vienne des chansons : dès qu’une chanson est écrite, elle appelle un artiste en particulier. Un titre comme Nostalgie par exemple, c’est l’afro beat d’aujourd’hui. C’est le mariage de musique africaine traditionnelle dans le jeu de guitares, la rythmique et des codes hip-hop américains. Le courant afrobeat est en train d’exploser en Afrique, en Angleterre et Ice Prince est vraiment un artiste phare de ce courant, il était la bonne personne pour la chanter.
Il y a souvent l’idée de vivre l’instant présent dans vos textes. C’est conscient ?
Il y a toujours une part de l’inconscient, d’instinct. Le bonheur est dans le moment présent. Le passé est souvent plein de regrets et de remords, le futur nous angoisse. Donc s’il y a un bonheur, il est souvent dans le moment présent. Ironiquement la chanson qui a fait ma carrière (Parce qu’on vient de loin, NDLR) est une chanson qui dit « vivre chaque jour comme le dernier ». Donc oui c’est thème récurrent : trouver un certain équilibre dans le présent sachant qu’on ne peut pas occulter le passé. C’est un album qui est plein de nostalgique finalement. Il revisite le passé avec le recul et la maturité que j’ai aujourd’hui.
On a découvert Corneille en 2002 avec Parce qu’on vient de loin. Succès fulgurant. Six albums plus tard il fait la synthèse dans Entre le nord et le sud.
« Entre nord et sud », c’est une synthèse de vous, de vos origines, de votre parcours, de vos influences…
C’est ça. Pour moi chaque album est un prétexte et une occasion d’aller plus loin dans la quête de mon identité, de qui je suis. Sur cet album je me trouve vraiment. Autant au niveau des thèmes qu’au niveau de la musique et du son. J’assume cette dualité entre l’Afrique où j’ai grandi et la culture occidentale, afro américaine qui m’a éduqué, finalement. J’ai passé beaucoup de temps à essayer de trouver ce titre. On y a réfléchi ensemble avec Sofia, mon épouse, avec qui j’ai écrit les textes.
Écrire avec votre femme. Ce n’est pas une première…
On a commencé avec un album en anglais pour elle. J’avais composé la musique et elle avait écrit les textes. Ça m’a ouvert d’autres horizons. Ce qui m’anime, ce qui me fait vraiment vibrer c’est d’abord la musique, la mélodie… Je me sers des mots par nécessité parce qu’il faut que je raconte de la manière la plus claire possible les histoires que j’ai en tête. Donc avoir quelqu’un qui est très doué avec les mots et qui en plus me connaît très bien, plus que n’importe qui, m’aide à prendre du recul, me permet de me concentrer à 100 % sur ce que j’aime le plus : la musique. Ca fait trois albums que ça dure. Je me suis attaché à cette façon de travailler.
Il y a beaucoup de styles musicaux, du hip-hop au reggae. Et ils varient en fonction des invités, plus rap avec Youssupha, afro beat avec Ice Prince…
Faut que ça vienne des chansons : dès qu’une chanson est écrite, elle appelle un artiste en particulier. Un titre comme Nostalgie par exemple, c’est l’afro beat d’aujourd’hui. C’est le mariage de musique africaine traditionnelle dans le jeu de guitares, la rythmique et des codes hip-hop américains. Le courant afrobeat est en train d’exploser en Afrique, en Angleterre et Ice Prince est vraiment un artiste phare de ce courant, il était la bonne personne pour la chanter.
Il y a souvent l’idée de vivre l’instant présent dans vos textes. C’est conscient ?
Il y a toujours une part de l’inconscient, d’instinct. Le bonheur est dans le moment présent. Le passé est souvent plein de regrets et de remords, le futur nous angoisse. Donc s’il y a un bonheur, il est souvent dans le moment présent. Ironiquement la chanson qui a fait ma carrière (Parce qu’on vient de loin, NDLR) est une chanson qui dit « vivre chaque jour comme le dernier ». Donc oui c’est thème récurrent : trouver un certain équilibre dans le présent sachant qu’on ne peut pas occulter le passé. C’est un album qui est plein de nostalgique finalement. Il revisite le passé avec le recul et la maturité que j’ai aujourd’hui.
Source : lavenir.net
